Yves Allibert, vous dirigez Irrijardin, pourriez-vous nous présenter cette enseigne ?
Irrijardin est un réseau de distribution créé en 1989, et spécialisé dans le domaine de l’eau : piscine, spa, arrosage. On compte aujourd’hui 72 unités franchisées et plus de 350 salariés. Nous avons également 14 magasins en succursale.
Quels sont les outils que vous avez développés pour animer le réseau des franchisés ?
Nous pratiquons un métier très technique, qui nécessite une formation continue. L’arrivée d’un nouveau franchisé s’accompagne d’une formation qui s’étend sur plusieurs mois : sessions de formation au siège et à l’échelon régional, évènements annuels, conventions.
Comment mesurez-vous l’efficacité de ces supports ?
Les chiffres d’audience permettent de constater que le dispositif est suivi. Pour les mardi de la formation, nous avons jusqu’à 80% de franchisés présents en visio-conférence. Plus globalement, on sent qu’il y a une bonne cohésion et adhésion à la politique commerciale. Nous avons l’écoute des magasins, un élément indispensable pour avancer ensemble.
Qu’est-ce que le digital a apporté à votre réseau ? Et comment les franchisés ont-il intégré cette nouvelle donne ?
Comme je vous le disais, le digital n’est pas quelque chose de récent pour Irrijardin. Nous avons pris le virage dès 2009, et depuis on continue d’innover : les résultats sont toujours plus forts que les investissements et contraintes techniques. Notre stratégie multicanal nous a valu près de 60% de progression sur les 5 dernières années.
Pour diffuser cette culture digitale au sein du réseau, nous misons encore une fois sur la formation : des ateliers pratiques réguliers et intensifs, par exemple deux jours entiers à se former ensemble aux outils numériques. Et puis il y a des astuces et du bon sens à déployer dans notre communication. Par exemple, nous avons troqué nos épais catalogues de formation contre une tablette que nous offrons à l’arrivée de chaque nouveau franchisé. Le bénéfice est double : plus pratique et plus ludique pour le franchisé, et plus économique aussi que l’impression des documents ! Le coût d’une tablette est vite amorti.
Enfin, quels sont vos projets pour l’enseigne ?
Nous comptons bien poursuivre notre développement : doubler le nombre de magasins, notamment grâce à l’international. On aimerait tester des marchés limitrophes grâce au digital, avant d’ouvrir des points de vente.
En ce qui concerne la communication au sein du réseau, nous nous intéressons aux plateformes collaboratives, pour fluidifier encore plus nos échanges et multiplier les possibilités.